jeudi 12 août 2010

Peut-on changer une histoire ?

De la volonté et des efforts peuvent-ils vraiment transformé une relation ?
Je veux, je souhaite, j'espère, je prie que notre amour dure. Mais est-ce suffisant ?
Doit-on croire au destin ? Sûrement un moyen de se rassurer.

J'ai juste envie de croire que tu m'aimes.

lundi 9 août 2010

Je doute, donc je suis.

Je doute. Je doute de tout. Je doute de moi, de toi, de vous.
Nous ne savons de quoi demain sera fait. Seuls quelques éléments resteront à jamais. Votre famille, votre passé, vos rêves d'enfants.
Mais de quoi sommes-nous sûrs ?
Je suis à l'aube de ma vie, et je n'ai aucune idée de ce dont elle sera faite.
Je tente de la programmer un temps soit peu. Les 5 années à venir seront faites d'études. Mais sinon ? L'amour, l'amitié, la famille ? Qu'est-ce qu'il m'attend ?
Je suis appeurée.
Je doute que tu restes, je n'ai pas confiance. Pourrais-je te la redonner ? entièrement ?
Peut-être est-ce moi qui vais partir; peut-être que tu seras le père de mes enfants comme je le souhaite au plus profond de moi. Même si je te déteste quelques fois, même si je ne prévois plus rien avec toi, même si mes sentiments ont changés. Je veux que mes enfants, ces enfants que je désire depuis si longtemps, t'aient comme père. Peut-être est-ce parce que je ne vois personne d'autre à cette place, pas encore.
Je m'appelle Marie-Alix, j'ai 18 ans, et la vie devant moi.
Voilà la seule chose dont je suis sûre désormais.
J'ai peur, et tellement de questions qui me trottent dans la tête.
Mais c'est ça l'enjeu de cette vie. Rien n'est écrit, rien. Tout peut changer. Tout peut être transformé.
J'ai les cartes en main pour faire de ma vie ce que je désire, sans pour autant savoir ce qu'elle sera... C'est ça qu'est à la fois si beau et si terrifiant;je saute d'un pont sans corde, sans savoir ce qu'il m'attend au cours de la chute, mais pouvant prendre tellement de trajectoires différentes.
C'est si beau et si terrifiant à la fois.

samedi 27 février 2010

Il faut que je respire.

Je sens les mains de cet amour m'étrangler. Elles se resserrent encore et encore. Ma mort se fait lentement, je gis sur les pavés de mes sentiments, les yeux grands ouverts, regardant spectatrice mon histoire se dérouler.
J'étouffe; mon souffle se fait de plus en plus court. La mort vient me chercher, je la sens.


Mais ces mains sont hypocrites, elles se mettent à me caresser, un sourire se dessine alors sur mon visage. Le plaisir est intense.


Et ça recommence. L'amour m'étreint.

Il faut que je respire.

samedi 28 février 2009

Chaque mouvement du wagon faisaient balancé mon corps las. Mon regard fixé la vitre. Le son de l'accordeon m'emmena dans un autre monde.
A l'extérieur, des gares défilaient, des tas de personnes passèrent sous mes yeux. Et j'étais là, seule, au milieu de toutes ces vies, de toutes ces âmes, et je ne pensais qu'à rentrer auprès des miens. Car le manque d'un amour, ne pouvait être quelque peu soigner par l'amour de mes proches. Et j'étais là, seule au milieu de tous ces regards mausades, de tous ces visages décomposés. Qu'ils avaient l'air triste, tous, et le son de m'accordeon augmentait cette ambiance funestre. Je me demandais qui ils étaient, ce qu'ils faisaient, s'ils avaient des enfants, quel était leur âge, et ce qu'ils avaient pû vivre... Et j'étais là, seule, au milieu de laideur urbaine, et de toutes leurs envies, leurs peurs, leur passé, leur avenir, leur frustration, leur fatigue, leurs joies, leurs peines... Et là, un sourire se dessina sur mon visage. J'étais là plus heureuse de tout ce wagon, et sûrement de tous le train. Ma vie est un vrai délice, une vraie douceur.

samedi 31 janvier 2009


Je me rappellerai toujours; ces lèvres qui caressent les miennes, nos peaux qui se frôlent.
A cet instant, j'ai compris que ma vie entière allait en être changée, que mon avenir ne serait plus le même, que mon moi intérieur serait métamorphosé à jamais.
C'est une étrange sensation, de sentir que ce simple baiser dépassait tout ce que je pouvais imaginer. A ce moment précis je m'abandonnais au sort, je sautais d'un pont, j'avançais les yeux fermés, je traversais l'autoroute à cloche pieds, je jouais au quitte ou double...
Et c'était beau. Parce que c'était l'amour du risque, l'amour tout court.
Je le savais au fond de moi, le jeu en vallait la chandelle.
Je ne regretterai jamais. Parce que, quoi qu'il advienne, nous aurons vécu notre plus belle histoire.

Ensemble; c'est tout.

vendredi 23 janvier 2009


Partir, c'est mourir un peu; rester, c'est creuver doucement ...